De la nécessité de se transporter, d'aller plus loin d'où nous sommes, restant là où nous sommes, quand nous nous croyons hors de nous-mêmes. D'un transport en profondeur (creuse, Lazare, creuse !), à celui immobile d'une révolte perdue. De celui des souvenirs à celui des amours. Du solitaire en multitudes. Des multitudes en solitaire. Les neuf transports de cette vidéo postulent qu'aucun humain n'échappe à son époque, prisonniers que nous sommes.
En hommage à Pier Paolo Pasolini, quelques réflexions sur l'état de notre jeunesse.